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Show 3f6 LES AMOURS ARLEQUIN. Et la terreur des Orphelins. M. PIE'-DE-MOUCHE. A i R, ( Laire la, laire lanlaire.) JDansces lieux je viens a regret. ARLEQUIN. Y venez-vous mettre en decret Le Chateau du Dieu de Cythere ? M. PIE'-DE-MOUCHE, branlamla the. Laire la, laire lanlaire, Laire la, Laire lanla. Voici pourquoi je comparois a l'lnterroga-toire de la Revue des Amours. C'eft fur un Avenir fignifid par eux a m a Femme. Je viens la revendiquer, c o m m e n'etant pas de la Competence du Bailli de Cythere II eft bien vrai que M a d a m e Pid de-mouche m'aime; mais PAmour Conjugal n'eft pas julttciable de P A m o u r Galand, quoiquMl s'empare foil-vent de l'ufafruit de fes biens. ARLEQUIN. Mais, Monfieur Pie'-de-mouche, dtes-vmis bien DEGUISEZ. 3J7 bien afTurd que PAmour Conjugal foit le feul Amour qui apointe^ les arfaires de M a d a me pie'-de-mouche? M. PIE'-DE-MOUCHE. Revoquez vos foupcons diffamatoires, mon Ami. Ma Femme eft fort retirde. Point de Bal pour elle, point de Promenade, point de Spectacle. ARLEQUIN. Ah! que dites-vous la! M. PIE'-DE-MOUCHE. Point mdme de Quadrille. ARLEQUIN. Mais cela n'eft pas pofTible. M. PIE'-DE-MOUCHE. AIR , (Ma raifon sen va bon train.) Elle vit fort fimplement: Elle fe met proprement, Mais modeftement, Tres bourgeoifement; Et n'eft point orgueilleufe. On ne la prendroit pas, vraiment, Pour une Procureufe, Lonla, |