Théâtre de la foire; ou, l'opéra comique; contenant les meilleures pièces qui ont été représentées aux Foires de S. Germain et de S. Laurent. Enrichies d'estampes en taille douce, avec une table de tous les vaudevilles & autres airs gravez notez à la fin de chaque volume. Volume 6

Page 173

;zo LES AMOURS Vous n'etes que des apprentis: Je vous crois encor trop petits, Pour bien decocher une Heche. Je vous crois, & c. 2. AMOUR. C'eft ce qui vous trompe. Tel que vous m e voyez, on ne m e marche pas fur le pied impimement. MIRTIS. Diantre! I. AMOUR. II ne faut pas nonplus m'e'chaufxerlesoreil- !es. H o ho! MIRTIS. i. AMOUR. A i R , ( Petit Boudrillon.) Auffitot je degaine. MIRTIS. Ah ! quel petit Dragon, Boudrillon! 2. AMOUR. La r^fiftance eft vaine Contre mon aiguillon. MIRTIS Boudrillon! Petit 1 DEGUISEZ. 311 Petit Boudrillon, BoudriUon, dondaine, Petit Boudrillon, Boudrillon, dondon! i. AMOUR. Tous mes exploits font des prodges. J'ai depouillC, par exemple , cent SCnateurs de leurs robes. AIR, (Qu'on apporte bouteille.) Morbleu ! je les oblige A quitter, tous les jours Leurs longs rabats. 2. AMOUR. Le beau prodige! M o i , j'en fais quitter de plus courts. i. AMOUR. II y a bien la dequoi vous applaudir ! Ces rabats courts le plus fouvent ne tiennent a rien. Mais laiffons la toutes ces proueiTes c o m m u n e s , qui doivent mettre pavilion bas devant celle que j'ai faite ces jours paflez. z. AMOUR: yoyons done ce que c'eft. P £ I!