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Show il6 LESPELERINS M. VERTIGO. Ah !je voudrois que vous euffie* vu unTa-bleau que j'ai fait pour le Sultan La moeileu. fe peinture ! C'eft un Banquet fplendide, ou vingt pirfonnes fe livrent a la joye. ARLEQUIN. C'eft apparemment un feftin de n6ces. M. VERTIGO, d'un mouvement convulfif. Houf !houf! houf! LE CALENDER, has k Arlequin. A quoi fongez-vousdonc, de lui parler de nft ces ? A R L E Q UIN , basau Calender. Ah, morbleu ! je n'y ai pas penfe. Mais laiffez-moi faire: (d M. Vertlys.) La Peintu-re , Monfieur Vertigo! L a Peinture! ... li y a dans votre Tableau un Bullet fuperbe, n'eft-ce pas? M. VERTIGO. Un Buffet. . .. Oui . . . Mais ce que j'ef-time le plus dans m o n morceau , c eft un croupe de Symphonies , que j'ai reprefen-t€ dans le fond de la balle. Je les y ai pcinti avec tant tfart, qu'on devine aifement que • DE LA MECQUE. 1*7 c'eft de la Mufique Italienne qu'ils jouent. (ll contrefait les contorfions d'un Symphoniftt kalien qui joue un Prefto.) ARLEQUIN. AIR 59. (Que faites-vous, Marguerite.) De votre imaginative, M a foi, je fuis enchante*. LE CALENDER. II a pour la Perfpeclive Tout autant d'habilete'. M. VERTIGO. II eft vrai que je Pentends. Je vais vous faire fuir une Alleedeux lieues loin. Quel piaifir de fe promener dans mes Paifages! V os yeux y parcourent de vaftes Plaines, fe per-dent dans les routes de mes For£ts, 6t vont enfuite fe repofer fur des Cftteaux delicieux avec les Bergers & les Bergeres. Les Bergers y jouent des Airs champ£tres fur leurs chalu-meaux; & les Bergeres, pour rendre le con* cert parfait, . . . la . . . . ARLEQUIN. Oui, marient leurs voix avec les . . . |