OCR Text |
Show A zSz L'OBSTACLE M. TROUSSE-GALANT. Madame , fi vous Ctiez d'humeur a vous borner a la Bourgeoifie, & que vous vouluf-iiez tenir compagnie a Argentine ma Fille, je nVpargnerois rien pour rendre votre fort a-grCable. ARLEQUIN. Monfieur, vous me faites bien'de Phon* neur; mais je fuis c o m m e engagde par lettres a une cer'taine Comteile, qui demeure rue de la Huchette, & ... M. TROUSSE-GALANT. Mais cet engagement eftii fi fort qu'il ne puiffe fe rompre ? i DORANTE. Non, Monfieur. 11 n'y a point d'engage-ment que m a Mere ne rompit volontiers pour vous* ARLEQUIN. Cela eft vrai: mais que deviendrez-vous, m a Fille? M. TROUSSE-GALANT. C'eft ce qui ne doit pas vous embaraffer. Je la mextrai aupres de Nanette ma Filleole • F A V O R A B L E . 283 ARLEQUIN. AIR 74. (Vaudeville Tlu Nouveau-Monde.) Monfieur, rien n'eft plus obligeant: Ah ! que vous etes engageant! He bien, je veux avec ma Fille, Puifque nous fommes votre rait, Des ce jour planter le piquet Dans votre honorable famille. SCENE VI. M. TROUSSE-GALANT, DORANTE, ARLEQUIN, GUILLOT. GUILLOT. He\ venez done vite, Monfieu Ie Medecin! M . le Bailli empire a vued'oeil, depis la chienne de drogue qu'ous li avez fait prendre. "V M. TROUSSE-GALANT. Je m'en vais. (k Dorante & a Arlequin) Mefdames, je vous rejoindrai bient6t. SCEr |