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Show ipo LES PELERINS tan partit hier pour la ChafTe, & n'en doit re-venir que dans nuit jours. SCENE VII. ALI, RE 2 I A, ARLEQUIN. A R L E Q U I N , kpart dans le lointa'm. Ouais! meferois-jetrompc? A L I . Arlequin! Approche! Vien voir ma chere Rezia que le Ciel m'a confervce. A R L E Q U I N , toujours de loin. A I R , (Je ne fuis ne, ni Roi t ni Prince.) Quoi? laMorte eft encore en vie! ALI. Oui, vien, je tele certifie. REZIA. Tu n'en dois douter nullement. ALI. Ne cains done rien, te dis-je, avance. ARLEQUIN. Mais avez-vous fuffifamment Approfondi fon exiftence ? ALT DE LA MECQUE. iyi A L I, allant le prendre par le bras. Approche done, Poltron! R E Z I A , riant, tr le prenant par les mains. Banni ta frayeur. A I R , (Quand le peril eft agrSable,) Que le courage te revienne. ARLEQUIN. Vous m'otez ma timidite: Vos mains ont une fermete, Qui rappelle la mienne. R E Z I A. He* bien, mon Ami, n'es-tu pas ravi de me revoir ? ARLEQUIN. A I R , (Allms gai.) Je ne me fens pas d'aife ! O trop heureux Ali! SoufFrez que je vous baife. (Il fame au cou d'Ali. Et vous, Madame, auffi. (Il embraffe Rezia.) Allons gai, Dun air gai, &c. SCE- |