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Show tfi LES COMEDIENS M. DESBROUTILLES. Que renferme ce Balot-la > (Il lit VEtiquette.) Opera Comique. Ventrebleu! voici le Trd-for! Ouvrons. (II en tire deux ou trois Ca-hicrs, & lit:) Le Rot de Cocagne Jes Paniers, /e Tribnphe du terns, PImpromptu de la Fth lie. Cela fera bon pour nous. CLICLINIA. Et moi , je retiens ce Balot de Parodies ePOpera. Cela appartient de droit aux Come'diens Italiens. PIERROT declamant ces deux Vers par oil* dt Phedre & Hippolite. Leur appartient de droit ! Dieux, qui les connoiffez, Sont-ce leurs belles voix que vous recom-penfez ? M. DESBROUTILLES. Ho-ho! Qu'eft-cequececi? L'Obftacle favorable, Piece d'iatrigue, en un A de. Voila encore pour nous. ^ Voyons cellcci: Les d-mours Deguifez, Piece. . . CLICLINIA. Ha! c'eft une Parodie! Donnez-la moi.^ CORSAIRES. 25} PIERROT. 1 N o n , non, ce n'eft pas une Parodie. Le Titre vous a trompe'e. M. DESBROUTILLES. Croyez-moi, Signora. Ne nous conten-tons point de prendre les Pieces de l'Opera Comique: il faut tout-a I'heure obliger nos Captifs a en reprdfenter queiques-unes dcvant nous, afin que nous puiflions attraptr leur gd*ut ; car, diable ! la fauffe vaut encore mieux que le poilfon. I PIERROT. Comment,jarnonbille! ce n'eft done point afliz de nous voler nos marchandifes; vous voulez que nous vous apprenions a les de» biter? M. DESBROUTILLES. Il le faut. Nous ne vous laifTerons la vie qu'a ce prix-la. PIERROT. Mais nous ne fommes pas a prcfent trop en humeur de. . . . CLICLINIA, lui met tant le pijlolet fur la gorge. Oh! parbleu , en hnmeur ou non , faites L 7 ce |