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Show 27S L'OBSTACLE Que me dit-on la! Vous feriez enceinte! DORANTE. Maman Picara, N'y a pas d'mal a 9a. ARLEQUIN. N'y a pas d'mal a $a , petite Effronte'e! Jour de Dieu ! Je ne fai ce qui m e tient que je ne. ,. DORANTE. Vous n'y penfez pas, ma Mere. Vous fa-vez qu'il n'y a que fix femaines que j'ai perdu m o n cher Epoux. ( Il tire fon mouchoir, ej1 le porte k fes yeux, feignant de pleurer. ARLEQUIN. Ha! cela eft vrai. Elle eft veuve, la pauvre Enfant: je ne m'en fouvenois plus. Oh! Monlieur Troufle galant, je vois bien que vous etes un habile h o m m e! M. TROUSSE-GALANT. Vous allez, fins doute, a Paris. ARLEQUIN. Oui , Monfieur. Je vais chercher a m'y pla- FAVORABLE. 1?9 placer aupres de quelque femme de quality. M. TROUSSE-GALANT. Eft ce que vous n'auriez pas pu trouver condition en Efjxigne? ARLEQUIN. Ah ! Monfieur , je n'y en ai trouvd que trop de conditions ! Depuis cinq aus que j'exerce i'auftere profefiion deBuegne, il faut que j'aye fait plus de cent maifons, fans pou-voir relier nulie-part. M. TROUSSE-GALANT. Cela ne fait pas votre Clo^e. ARLEQUIN. Tout au contraire, vrai.nent. S\ je n'ai pu demeurerdans aucun endroit, c'eft que m on m t e g n t e & m a vigilance n'accommodoient pas les D a m e s qu'on m e donnoit a garder. M. TROUSSE-GALANT, C'eft une autre chofe. ARLEQUIN. A1 R , ( Morguienne de vous f ) Mes airs loup-garoux Fachoientma Maitrefle, Qui, |