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Show i7i LES PELERINS ^Maisjedois d'abord l'emporter Sur une defunte Rivale. ARLEQUIN. Cela viendra. A L I, k Dardane. AIR, ($'at paffe deux jours, fans vous voir.) J'ai paffe deux ans, fans pouvoir Oublier ma Maitreffe; Dans ce moment, je perds l'efpoir D'etoufFer ma tendrefle: Non, rien ne fauroit m'enflammer, Puifque je ne puis vous aimer. A R L E Q U I N , has k Ali. Ah ! miferablc ! vous nous coupez la gorge! . DARDANE,' riant a gorge deploy ee. Ha, ha, ha, ha, ha! * ARLEQUIN, apart. Que diable a-t-elle a rire? D A R D A N E , ' toujours riant. AlR, (Que Dieu beniffe la befegne.) Ha, ha, ha ! Je ris de bon coeur! ALI. Eh! dequoi done? DAR DE LA MECQUE 17} DARDANE'. De voue erreur. Vous me prenez pour votre Amante. A L I . H<5 bien? DARDANE'. Et je ne fuis que fa Suivante. ARLEQUIN. Eft ilpoflible! ALI. Vous etes bien malicieufe, DARDANE'. - Oui; mais je fuis bien punie de m a malice. AIR 75. (Quune Grifette. Rondeau) A ma Maitreffe J'avois promis, Seigneur, D'ufer d'adreffe, Pour fonder votre coeur: Mais, li mes yeux n'ont pu vaincre votredouleur^ Le Dieu de la tendrefle Referve cet honneur A ma Maitreffe. ARLEQUIN. Ah! petite Coquine ! Vous venez done, H 3 <ie X |