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Show 41t ACHMET A C PI ME T , I'interrompant. Eft-ce qu'elle n'auroit pas plu a SolimanJ AMULAKI. Ti en a etc charme\ Mais qui auroit pu P 1 mon plus grand Enuemi, etoit prS-ffi^ T^ •?« para devant ,Ie S£ 11a reconnu Almanzine pour la Fille dundernier Bacha de Baby lone, dont il a M f'Efclave , & il fa declare a Sa Hauteffe. ACHMET. Qu'entends-je! PIERROT. Quel guignon I ^ AMULAKI. Anffi tot les yeux de ce Monarqne fe font furieux,&m'adit: AIR > (L« #»«"* Diogene.) Qu'as-tu fait, Miferable I Qui t'auroit cru capable D e tromper ton Sultan. D'un Miniftre inftdele, La mort la plus cruelle V a vanger Soliman. ACH. • • • • • • I ET ALMANZINE, 413 ACHMET , kpart. Quelle affreufe frtuaticn! PIERROT. Vous nous faites trembler! AMULAKI. Frapp£ de ces paroles, comme d'un coup de foudre, je fuis tombe a fes pieds, pour implorer fa clemence : Helas! Seigneur, lui ai-jedit, pardonnez cet artifice a un Pere af-flige*, qui n'a pu fe re'foudre a fe piver d'une Fille qui fait toute la confolation de fa vieii-leffc. PIERROT. Ce difcours 1'a attendri. AMULALI. Nullement. Et il alloit ordonner mon fupplice, fi la gcnercufe Almanzine n'eut intercede pour moi. AIR (Je ne fuis pas fi diable.) D'une voix adoucie, Alors il a repris: Je lui donne la vie; Mais qu'il fache a quel prix. S 3 Potar |