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Show 4*0 ACHMET N'eft ce pas vous, bis. Qui d'Attalide aux yeux doux Etes la Nourrice ? PIERROT, A votre fervice. bis. A R R O Y A , riant. Ha, ha, ha, ha, ha! ROXANE. AIR 96. (Vive Michel Nofiradamus.) De votre obligeant miniftere, Allez, je m'en parTerai bien, PIERROT. Vous ne devez jurer de rien: Je fuis propre a plus d'une affaire. Vous croyez que je ne m'entends Qu'a bercer de petits Enfans. ARROYA. Vous Stes une Rejouie, a ce qu'il me paroit. PIERROT. Je vous en responds. A I R 146. (Je vais toujours le mime train.) Je ris, je faute a tout moment, Jc fuis toujours en mouvemcntj E T A L M A N Z I N E . 461 Et les Fillettes, fcar m a foi, Se plaifent avec moi. Je leur tiens de joyeux propos, / Jc leur chante des Airs nouveaux, Jeleur parle d'amour, Tant que dure le jour; Et l'on m e voit gaiment le lendemain Rccommencer le m £ m e train. ROXANE. Quel aimable cara&ere ! Sa gaietc' me channe. P I E R R O T , aRoxane. Ah!petite Bouchonne, queje (apart) Tout-beau, Pierrot! ARROYA. Dequel Pais £tes vous, ma Bonne? PIERROT. Je fuis Francoife, de la Banlicue de Paris. ROXANE. O n dit que c'eft u n b o n Pais pour les F e m - mes. PIERROT. Admirable. A I R 16. (Ouiftanvoire.) Dans ce beau Xenitoire, Elles |