OCR Text |
Show ip8 LES PELERINS SCENE II. AMINE, ARLEQUIN, en P*. lerine. A R L E Q U I N , en entrant ehantt. Mais ici prenons bien garde A notre cotillon, his. Bon jour, charmante Amine. A M I N E , riant. Ha > ha, ha, ha, ha! le dr6!e de Garcon! Pourquoi t'cs tu mis en Pelerine? ARLEQUIN. C'eft que je fu?s arrive* le dernier au Maga-lin des habits, ou il ne s'eft plus trouve" que des habits de Pelerines. AMINE. Ai R. (Ton himeur eft, Cat heroine.) Ah! quelle equivoque mine! Tu n'as, mon pauvre Arlequin, Ni l'empreinte feminine, Ni le poincon mafculin. ARLEQUIN. SousPhatatde Pelerine, . D E LA M E C Q U E . \<j9 Qui me donne un air flandrin, Vous trouverez, belle Amine, Toujours un bon Pelerin. AMINE. ^ J'en fui^ bien aife. Ec cela m'engage d te raire une propoiiiiun, au fujet du voyage que nous me'Jitons, ARLEQUIN. Commandez, ma Reine. AMINE. AIR 88. (Le Demon malicieux O* fin.) Veux-tu bien eltre mon Conducteur? ARLEQUIN. Volontiers j'accepte cet honneur. Duffions-nous courir toute la Terre,1 Belle, ce bras pourra vous foutenir: Avec vous j'irai toujours grand erre, Tant pour Taller que pour le revenir. AMINE. Doucement, s'il vous plait ! Je n'aime point ces grands Sauteurs de foilez. Chi va pian, va fan. A I R 89, (Cahincaha.) La matinee, I 4 M |