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Show iS6 LES PELER1NS SCENE VIII. ALI, ARLEQUIN , B A L K I S. B A L K I S , <*>4/i. AiR;, (Keveillez-vous, belle endormie.) Seigneur, j'ai deux mots a vous dire; Mais ils demandent du fecrct: Que ce Calender fe retire. ALI. Ne craignez rien, il eft difcret. ARLEQUIN. Vous voyez en moi fon Confident. Et je ne fuis Calender que par be^fice d'in-vcntaire. BALK IS, kAll A I R , (Un inconnu pour vos charmes foupire.) Bel Inconnu, quid 1'Amour amene, Pour infpirer les plus vives ardours: D'une Inhumaine Vos traits vainqueurs, Ont, dans fon a m e , a de longues rigueurs, Fait fucceder une amoureufe peine. DE LA MECQUE. ij7 ARLEQUIN, k part. Ho ho! Voyons ouceci nous menera. A L I , / * Balkis. Peut-on favoir qui eft cette perfonne? A R L E Q U I N , montrant Balkis. C'eft peut-etre elle-meane. B A L K I S , k Arlequin. Vous vous meprenez b'en. Je ne fuis, vraiment, que fa tres humble Efclave. k Ali. A i R , ( Adieu paniers.) Fortune" Mortel que vous etes! La Belle qui brule pour vous, Voit le Sultan a fes genoux. ARLEQUIN. Adieu paniers, vendanges font faites. B A L K I S , k Arlequin. A I R 53. (L'autre jour deffous un crmeau.) M o n Ami, jugez autrement De cette Dame. Depuis fix mois vainement, M Notre Prince charmant, * Qui l'aime tendrement, Lui parle de fa flamme; G 7 EB |