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Show 4So ACHMET SOLIMAN. AIR IS6- (Le Grondeur.) * S'ils avoienteul'infolence De former un tel deffein, A ma jufte violence Je ne mettrois aucun frein. Oui, dans m a fureur extieme, J'aurois bientot invcnte Des chatimens, dont toi-meme T u ferois epouvante. Mais non, tu te trpmpes. lis ne fauroient avoir poufTe i'audace ju*fques-la, ALI. Je n'en fai rien. SO L l M & N. Voici Zerbin. Nous allons cue dclaircis de tout. SCENE VIII. SOLIMAN, ALI, ZERBIN. ZERBIN. L e Vizir Amulaki ne s'eft point trouve* chez lui: Mais, pendant qu'une p^t^des ET ALMANZINE. 481 JanifTaires eft alle chercher, Pautre vous a amend fon Fils Achmet, que vous voyez. (En mime terns Attalide entre habillee en homme, fes cheveux cachezfious fion Turban.) SCENE IX. SOLIMAN, ALI, ATTALIDE, fous les habits £ Achmet. SOLIMAN. Je te Tai bien dit, Ali. Voici Achmet. Re-connois Pinjuftice de tes foupc,ons. Pendant que Soliman parle a Ali , Attalide fe profleme en entrant; ejr le Sultan ne jette les yeux fur elle, que quand elle efi courbee. Il lui adrejfe la parole: kiKitf^Jene veux point fortir de mon Caveau.) Remettez-vous, banniffez la terreur; Heureux Achmet, que rien ne vouschagrine. Remettez-vous, banniffez la terreur; Je ne fuis plus contre vous en fureur. Loin de vouloir traverfer votre ardeur, Je vous fais don moi m e m e d'Almanzine; Loin de vouloir traverfer votre ardeur , Voiis m e devrez votre bonheur. (ll la releve tn achevant le Couplet.) Tome VI. Y AT- |