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Show 4t4 ACHMET Pour punir le Perfide, Je veux d'un vil travail Occuper Attalide Dans mon Serrail. Je pre'tends, a-t-il ajoute*, qu'elle foit l'Ff-clave des Efclaves ; & je ne veux jamais Fhonorer d'un de mes regards. PIERROT. Helas 1 la pauvre fille Aura le mal de tout \ AMULAKI. II m'a ordonne" de la conduire touta-rher> re au Serrail* ACHMET, kpart, rlvant. Faudra t-ii ceder a la ndcelTite'! AMULAKI. Ah! Soliman, tu ne me fais pas une gran-de grace , en m e laifTant vivre! AIR, (OH ites-vous, Birene, mon ami) Tu veux traiter avec indignite*, Pour m e punir, une Fille fi chere! T u connoitrois toute ta cruaute, Si tu favois ce que c'eft qu'etre Pere. PIER-ET ALMANZINE. 415* PIERROT. Cela me fend le coeur. ACHMET , fortant toutkcoup de fariverie. Seigneur, confolez-vous. Vous avez une reflource dans m o n courage AlR> (Comme un Coucou que l'amour prejfe.) Je fens que Mahomet m mfpire Un deffein pour fauver ma Soeur. AMULAKI. Mon cher Achmet, qu'ofez-vous dire I Peut-on detourner fon malheur ? ACHMET. Oui, mon Pere. J'ofe vous flater d'une fi douce efperance. Il faut que nous changions d'habit, m a Sceur & moi. Elle pafTera ici pour Achmet, & vous m e mencrcz au,Serrail fous le n o m d'Attalide. AMULAKI. 0 Ciel! PIERROT. Que dites-vous! AMULAKI. Vous voulez vous introduce dans ie Serrail ! Iguorez-vous done que c'eft le plus S 4 grand |