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Show i48 LES P E L E R I NS A i R , (&**»<* u &9 'J1 aZr'M<') En prenant cette ferpilliere, Je viens de faire un coup d'Etat: Je me fuis acquis un Contrat Pe rente viagere. L E C A L E N D E R , apart, obfervant All AIR ( Comme un Cousou que I'amour preffe.) O Ciel! ma furprife eft extreme! Seroit-ce lui ? ALI, apart, voyant le Calender qui I'obfervt. Cet homme- la M'obferve bien. LE CALENDER, apart. Oui, c'eft lui-meme! Maut: C'eft le Prince de Balfora! ARLEQUIN, apart. Ho-ho ! Nous voici en pais de connoif-fance. LE CALENDER, fe jet tant aux puds d'Alu SoufFrez, Seigneur, que je me profterne aux pieds de m o n Prince. ALI, le relevant. Qui ^tes vous? DE LA MECQUE. 149 LE CALENDER. Je fuis fils d'un Barrager de Balfora. Une vilaine affaire, qui arriva dans notre famille, m e tit quitter m a Patrie, pcu de terns apres que vous eutes pris la fuite, pour vous fauver de la fureur de votre Frere , qui venoit de momer fur le Tr6ne. ALI. AIR, (L'autre nuit j'apperfus en fonge.) Helas ! pMl au Deilin contraire, Que je n'eulle pas aujourd'hui De plus grand chagrin que celui Que me caufe le Roi mon Frere! Alt, en cet endroit, ports la main k fes yeux, comme pour efjuyer qnelques larmes. Il demeurt dans cette fituation, en gardant le filence, pendant qu Arlequin fait le recit fuivant. LE CALENDER, achevant I'Air. Puis-je vous demander, Seigneur, Quel eft votre nouveau malheur ? ARLEQUIN. Je vais vous le dire, moi.C'eft aux Ecuy-ers des Chevaliers Errans a faire ces fortes de recits. AIR, (Mon Pere, je viens devant vous.) AU, fortant de Balfora, G 3 Vtlt |