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Show 4* LE TEMP/>E Celui d'un Maltoutier. LA FOLIE. Diantre! LE MEUSNIER. L'y a cinq ans que j'avois de'ja amaiTe', par m o n fa voir-fa i re, pusde forxante-mille francs quand le Signeur de Chatiau-PAfnier, de qui je tenois le Moulin, fe defefit de faTarre; & ce fut un Agioteux , n o m m d Motifiea Bardlet, qui 3'achetft iix-cens bonnes mille livres, papier fur table. L A F O L I E. En efpeces courantes. LE MEUSNIER. A i R 13,,(Voyelles Anciennes.) Dame, ce Mon/ieu Bariolet Boutit d'abord tout par ecuelles. Ce n'etoit cheux li, sil vous plait, Qu'Ecornifleux, que Damoifelles. Tant y a, qu'il mangit tout fon bian, En menant lijoyeufe vi i i i i i ie; Et dres qu'on ne li vit pus rian, Chacun \i fauffit compagni i i i i i ie. L A F O LIE. C'eft-l-dire, qjfil ne lui refta plus.que fa £ errc. LE DEoMEMOIRE, 4} LE MEUSNIER. Tout jufte. Un biau matin, je le vis ar-river a m o n Moulin , d'un air honne'te: Bon* jour, Maitre Pille-gram, m e dit«il. C o m m e nt va le train? A votre farvice , Monfigneur, ce lifis-je. Pargoi, medit-il, je fai que t'es un Pendard qui a de vieux £cns; voudrais-tu bian, ce fit-il, m e prater un millier de pifto-les? Ouida, li dis-je. Et je les li baillis tout comptant. LA FOLIE. AIR, (Adieupaniers.) On vit revenir les Fillettes, Tant que durerent les ecus ? LE MEUSNIER. Oui; mais d'abord qu'il n'en eut pus, Adieu pagniers, vendangcs font faites. L A F O L 1 E. II revint au Moulin, n'eft-ce pas? LE MEUSNIER. Belle demande ! Et je li precis encore quinze-mille francs qu'il m e demandit. LA FOLIE. II en fit le m£me ufage. LE |