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Show 164 LES PELERINS k Ali. A I R , (Y-avance, yavance.) Oh! vous entrerez, par ma foi! C'eft pour votre bien. ALI. LaifTe-moi. , BALKIS, kAli. Vous faites trop de reiQftance. ARLEQUIN, le poujfant par le dot. Y-avance, y-avance, y avance ! A L I, fe retournant. Grains de lafler ma patience. 1 ARLEQUIN. C'eft vous qui pouflez la mienne a bout, J'en veux pourtant venir a m o n honneur. (En mime terns, Arlequin fait le lazzi de re-troulfer fes cheveux feus fon cbapeau; W ay ant en-ch'edans fes mains, il charge Alt fur fes ipauUt. cr I'emporte dans la maifon.) A L I , criant. Mais, mais, Arlequin, ... que fais tu done? . . .Quelle folie! . . . B A L K I S. Bon! je vais avertir m a Maltreffe de tout ceci. (Elle entre apns eux, & It Theatre ^'"C^g. DE LA MECQUE. 167 SCENE XL (Le Theatre change a vue, Cif reprefente nve gran de Salle dans le gout des Indes, On y voit entrer plufieurs Efdaves de Vun & de l'autre fexe, fur une Marche que joue fOr-eheftre. Troupes d'ESCLAVESde l'un & de Fautre fexe. LE CHEF desEfclavest AIR 68. (de M.l'Abbo.) Chantons , danfons , montrons notre alle-grefle j Et fervons tous avec empreflement: Valet qui veut contenter la MaitreiTe, Doit commencer par contenter l'Amant. (Les Efdaves font une danfe, qui eft coupee par Its deux Couplets fuivans.) AIR 69. (du mime.) Premier Couplet. UN ESCLAVE. Les revenans-bons du bel age , Quand on en fait bien profiler, Valent mieux qu'un riche heritage Que |