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Show itfo LES PELERINS ALI,* Balkis. AIR, (Sois complaifant, affable, debonnaire.) Ie fuis touche* des bontez de la Dame: Je voudrois bien les payer de ma flamme; Mais TJne autre regne en mon ame: Je.ne l'oublirai jamais. ARLEQUIN, kAli. Vous n'y penfez pas , de parler comme vous faites. B A L K I S , kAli, triftement. Quoi? Vous avez une Maitrefle \ ARLEQUIN. Bon, une Maitrefle! La perfonne dont il veut parler , eft depuis plus de deux ans au Royaume des taupes. BALKIS, k Arlequin. r Ah! vous me confolez ! Je fuis ravie que m a MaitrefFe n'ait pas de Rivale plus dangc-reufe. (a Alt) Mais, Seigneur, vous pouL fez la fidelity trop loin. A1R , (-N'y a pas d'mal a fa,) Aimer une Belle, Tant quelle vivra; Se detacher d'elle > Quand elle mourra: D E LA M E C Q U E . 161 N'y a pas d'mal a 5a. N'y a pas d'mal a 9a. ALI. Difcours inutiles. M o n coeur n'eft plus capable d'aimer. ARLEQUIN. Quelle oplniatrete'! BALKIS. Croyez-moi, mon Prince, ne vous refu-fez pas a votre bonne fortune. Etitrez dans cette maifon.. ALI. Je ne puts m'y refoudre. ARLEQUIN, kBatkis. Oh, morbleu! j'y veux entrer, moi. Don-nez moi les clefs. Je fuis curieux de voir ce qui s'y paiTe. (Balkis donne les clefs a Arlequin , qui entrt dans la maifon.) SCENE IX. ALI, BALKIS. BALKIS. Que de facons! Que ne le fuivez-vous ? ALL |