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Show 3f4 LES AMOURS nez-vous la peine de vous rendre au Camp. Votre reconnoiffance eft d'une pate a devo-r dtre enfournde dans les R e g (tres de Cythere. FARINETTE. J'y vais; mais nous verrons beau jeu, SCENE XII. ARLEQUIN , M. PIE' DE MOUCHE Procureur. M. PIE' DE-MOUCHE,«» mere. A I R , (O reguingue, o lonlanla / ) Je ne foufTrirai pas ceci: Je vais bien plafder, dieu merci: Je puis former m a plainre ici; Car je crois qu'on trouve a Cythere Plus d'un honnete CommifTaire. ARLEQUIN. AIR, (De quoi vous plaignez vous ?) De quoi vous plaignez-vous? M. PIE'DE-MOUCHE. Je leur en dirai de belles! AR-DEGUISEZ. ^ ^ 3fj- ARLEQUIN. De quoi vous plaigqez vous ? M. PIE'-DE-MOUCHE. C'eft de certains Filoux, Armez de fleches cruelles, En main portant des brandons, Et fur le dos des ailes. O h ! les Maitres Fripons! ARLEQUIN. Comment diable! Vous voulez intenter un proces aux Amours! M. PIE'-DE-MOUCHE. Sans doute. Je fuis la Partie & le Procureur. ARLEQUIN. Votre affaire n'en ira pas mieux. M. PIE'-DE-MOUCHE. Je m'appePe Maitre lean Gille Pie de-mon-che. M O D n o m eft fort celebre dans les Ciref-fcs du Palais. AIR I 18. ( Nos plaifirs feront peu durables.) Les Manceaux briguent mes fervices: Des Normands, pr'fqu'aufti malins, J'ai toujours die 1 .s delices. AR- |