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Show ?4 LES ENRAGEZ. SCENE V. M. GALBANON, M. HUBERT, LE MUSICIEN, SA P E M ME LA FEMME. Remettez-vous Pefprit, mon cher Mari. . LE MUSICIEN. A I R 37 (Vous en venez.) He, d'ou venez-vous, bonne Bete? De quelque nouveau tete-a-tctc. LjA FEMME. Quoi ? toujours vous me foupconnez !l LE MUSICIEN. Vous en venez! Vous en venez I Ah ! je vois bien que vous en venez 1 Que vous. en venez I M. HUBERT. II n'eft pas encore gu£ri, M. Galbanon. LA FEMME. Voila pour tant bien des fois que vous le faites baigner. G^ LES ENRAGEZ. 8/ M. GALBANON. AIR. 38. (Je fuis un nouveau Medecin,) Oh ! le bain n'eft pas fuffifant, Pour eteindre pareijle rage? II faut lui donner a prefent Une dofe de ce breuvage. Au Muficien, lui prefentant une phiole. Avallez promptement Ce doux eme'tique, C'eft un fpeeifique 5 Avallez promptement, Vous allez fentir du changemenr. LE MUSICIEN, le repouffant. LaiiTez mot en repos. Je ne veux point de vos chienncs de drogues. M. HUBERT. Prenez en. Cela ne fauroit vous faire de mal. M. GALBANON. Sans doute. Ce ri'eft autre chofe qu'un excellent vin de Bourgogne fait pendant une Eclipfe de Lune. LE MUSICIEN, d'unairvau C'eft du vin, dites-vous? M. HUBERT. Eh ! oui, Monfieur le Muficien, c'eft du via, P> 7 LE • |