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Show II IJ* LES PELERINS corps notre ^J^^™ K$*'v q5 ^efficf - Caire en voy, ecant; & qui, charm* de la vie agreable que Sous menons, aime mjeux fe mettre avec nous , que de gagner des millions en travail lant. ARLEQUIN. Voila les Grands-hommes. LE CALENDER. C'eft, d'ailleurs, un excellent fujet. AIR, (Suivons, fuivons tour-a-tour.) 11 vuide la chopinette Plus d'unerois dans le jour, Et fouvent a la fillette II s'en va faire la cour: Le Drole fuit tour-a-tour Bacchus & l'amour. ARLEQUIN. €ela n'eft pas man vais. LE CALENDER. II eft ne* pour la joye. Mais il a m a t o reufement une maladie d'efprit des plus e tranges. ARLEQUIN. Qu'eft«ce que c'eft ? LE a DE LA MECQUE. IJJ LE CALENDER. * II a autrefois fte marie en fon pais. II avoit epoufd une femme qui le faiioit enrager, & qui lui donna tant de chagrin, qu'il en de* vint fou. ARLEQUIN. Le pauvre Diable! LE CALENDER. La raifon lui eft revenue, depuis qu'il eft veuf, mais non p^s fi bien, qu'il ne lui refte encore quelque reffentiment de fa folie. Quand on prononce devant lui les mots de N6ces% de Mariage, de marier, il lui prend tout-a-coup des vapeurs noires qui le rendent fa-rieux. ARLEQUIN, furpris. Que dites-vous! LE CALENDER. Heureufement, il y a un moyen surde calmer fes tranfpons.Comme il aime laPeinture autant qu'il hai'ifoit fa femme, il ne faut que lui parler de fon Art, pour le rendrepius doux qu'un mouton. ARLEQUIN. Cela eft fingulier. F7 LE |