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Show 3o8 L'OBSTACLE DORANTE. A i R , ( Mn Pere, je viens devant vous.) Ma foi, ceci n'eft pas un jeu. M. TROUSSE-GALANT. Ce coup auroit-il de la fuite ? 1 ARLEQUIN. Vous avez la tete , morbleu! Plus molle qu'une pomme cuite. BLAISE. Ah ! Menfieu, puiffent ces Coquins Tomber un jour entre vos mains! DORANTE. Le mal preffe. VALERE. II nous faudroit tout-a-l'heure un Chirur* gien. M. TROUSSE-GALANT. UnChirurgien! Ah! Bourreau , que dis-tu! B L A I S E. H£ , la , la < ne vous fachei point tant. Quand vous en tnvarriez charchef, ils ne viandriont pas. Au FAVORABLE. 309 AIR 11.(La Cinture.) Sont-ils pas enragez tretons De voir que, dans vos ecritures, Vous les bouttez trop au deflous De vos doctorates figures? M. TROUSSE-GALANT. Que je fuis malheureux! BLAISE. Vous etes la h£te noire de la Cirugie. Vous ne trouveriaiz tant-ieukment pas un Frattr, qui voulit, p.ur or ni pour argent, vous couper un poll de la barbe. DORANTE. Vous fentez dans ce moment le befoin que vous avez des Chirurgiens. M. TROUSSEGALANT. Que trop. J'enrage! DORANTE Vous croyez qu'ils vous haVflent tous; il y en a pourtant un, qui , malgre tout ce qui s'eft paffe, eft pit in d'amitie' pour vous. M« |