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Show 4JO ACHMET ACHMET. Eft-il un Mortel plus heureux! Quoi? vous m'aimezl ALMANZINE. Je vous aime. Nous fommes a plaindre tous deux. ACHMET. Non, non, belle Almanzine, Ce que vous m'apprenez change bien la face de nos Ift'reY. L'efperance tout-a-coup vient ran;. S o n courage Je m e flate de pouvcr bientot vous tirer du berraiL ALMANZINE. Ciel! celafepourroit-il! ACHMET. Qui M o n Pere eft adord des Troupes. Je P e n S e a par une Lettre a aciter un foulc i S ™ k ^veur duquel nous nous vc" rons tous deux. ALMANZINE. Quoi >. vous croyez que le Grand-Vmr voudra bien. • • ACHMET. :tWA doutez pas; Sa tendrefle peut aller jj ET ALMANZINE. 421 ques U pour moi. Mais, en attendant, j'ap-prchende une chofe. ALMANZINE. Qu'appreTiendez-vous ? ACHMET. AIR , (Je ne fuis ne, ni Roi, ni Prince.) Je crains la flam m e violente D'un Maitre que votre ceil enchante. II peut vouloir..,. ALMANZINE. Ne craignez rien. Repofez vous fur m a prudence. Allez, allez, je faurai bien Lui ftire prendre patience. ACHMET. Ah! li cela eft, je vous reponds du refte. ALMANZINE. AIR 134. (Ne fais point tant la Ttgreffe.) Cette flateufe afTurance Diffipe tout m o n fouci. ACHMET. Livrons-nous a l'efperance De fortir bientot d'ici. AL- |