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Show 274 L'OBSTACLE SCENE IV. M. TROUSSE-GALANT feul. Voila qui eft heureux. Ce garcon-la m'c*- pargnera fe foin d'avoir m o n Fils toujours pendu a m a ceimure. Je voudrois bien a present que nous pulfions trouver quelque bonne femme de chambre , pour remplacer la Coquine que je viens de chaffer. •ft»*»•»•»»••••*••»»«• SCENE V. M. TROUSSE-GALANT, ARLEQUIN en Duegne, D O R A N T £ en Eipagno-lette. ARLEQUIN. AIR , ( Voukz-vous (avoir qui des deux.) Je cherche un celebre Do&eut, Qui fait Hippocrate par cceur. Votre air favant m e fait connoitre (Dites moi fi j'en juge mal) Que je le vois en vous paroitre, Monfieur, en propre original. N'etes-vous pas Monfieur Trouffe-galant? » FAVORABLE. zjf M. TRO;USS£-GALANT. Oui, Madame. Qui £tes-vous, & qu'y a* t-il pour votre fervicc? ARLEQUIN. Je m'appelle la Senora Picara. Je fuis Caf-tillane d'origine, & veuve d'un Peintre Francois , qui m'a laiffe pour tout bien la Fille que vous voyez. M. TROUSSE-GALANT, regardant Dorante AIR, (TU croyeis, en aim ant Colette.) Elle a, vraiment, de la preftance, De la grace, un noble maintien. DORANTE. Ou m'avoit fort bien dit qu'en France Les complimens ne coutoient rien. ARLEQUIN. Nous arrivons de Madrid par la Voiture publique. Nous avons 6t6 oblige'es de la quitter a deux pas d'ici, parce que m a Fille s'eft trouvee mal. Nous avons ga^tie ce Village a pied. Nous fommes entrees chez le Chirurgien, a qui j'ai dit que Jacinthe avoit depuis quelques jours des dt<Surdiftmens & de fre^queris maux de coeur. Cet Animal li seft moque denous, en nous difant qn> ce M 6 n'etoit |