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Show *o LES ENRAGEZ. Mad. HUBERT. Non. Si j'en crois ces yeux-la, Vous avez des vues. OLIVETTE. Ah! que vous devinez bien 1 L'Amour eft le petit Chien Qui nous a..,. Talera, lera. Leralala, talalera, lera, Qui nous a morducs. Mad. HUBERT. Je m'ui fuis doutde tout d'abord. OLIVETTE. r Vous avez bien de la penetration, Madame Mad. HUBERT. Vraiment, vraiment, nous en voyons bien a autres ici. OLIVETTE. Void le fait. M. Richard, que vous ve-nez de voir, eft un Bourgeois de Paris, qui a amaiiede grands Mens, dans deux Maifons ruinees oii il a etc Intendant; un Avare, qui ne veut point marier fa Fille, de peur de faire breche a fon magot. Mad 1 LES ENRAGEZ. 8r Mad. HUBERT, [I y a bien de ces Peres-la. I OLIVETTE. C o m m e il a rejette plufieurs bons partis qui lui ont ete* propofez, nous n'avons eu garde de lui faire parler en faveur d'un jeune Gentilhomme, nomme'Clitandre, qu'Angeli-que n'a pu fe defendre d'aimer. Mad. HUBERT. Am, (Lanturlu.) Et ce beau Clitandre Sans doute n'a rien. OLIVETTE. On n'en doit attendre Que tres peu de bien; Mais fillttte tendre Prendroit un garcon tout-nil. I Mad. HUBERT. Lanturlu, lanturlu, Ianturelu. I OLIVETTE. Nous avons concerte nne rufe entrenotis trots. M a Mahreife & moi nous avons feme d'avoir e*te*mordues par un petit Chien enrage- LadeiTus, M . Richard nous a fait partir at* plus vite. I>5 MM Mad, •• |