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Show 5*4 >ES AMOURS SCENE VII. ARLEQUI N feul. O n m'a dit que Leandre m o n aucien Maitre caoit ici. Je lui ferai peut-£tre utile. Je le fouhaite de tout m o n cceur; car je lui ai des obligations qu'il ignore. Je m e fuis foa-vent fervi de fon linge, & quelquefoi^de fon argent. Allons le chercher, pour nracquit* ter. Je fuis un h o m m e rare, moi; j'aime a payer mes dettes. A i R , (%uand le peril efl agreable.) Je veux lui te'moigner m o n zele.... Mais quelqu'un porte iei fes pas. Partons, ne nous amufons pas, Quand l'honneur nous appelle. SCENE VI. COLETTE, UN TABELLION fon Oncle. COLETTE. Te vous fuis bien obligee, m o n Oncle, de ncitf avoir pas abandonee dans le voyage DEGUISEZ. ?if que les Amours m e forcent de faire ici, fans que je fache pourquoi. LE TABELLION. Foi de Tabellion, je n'en fai rien non plus. COLETTE. Ai R, (Flon, non, je ne me connois gnere.) Non, non, je ne le connois guere, Cet Enfant qui regne a Cythere. i LE TABELLION. Ce petit Dieu n'eft qu'un .Vaurien. O h ! pour moi, je le connois bien I II m'a joud de bons tours. COLETTE. Cela eft vrai. Tenez, par exemple, il n'a jamais voulu vous donner le coeur de m a Tante. LE TABELLION. T u as raifon, Colette. T a Tante, avant notre manage, a bien fait la rerive. COLETTE. A I R > (Je fuis la fitur dts garcons Au Villagt.) Elle fuyoit votre ardeur meprife'e, Sans la payer d'aucun retour^ ' 21 L6 |