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Show 1 484 ACHMET A L I, * }**.'- Ah ! nous y voila ! Au diable foit l'amour! SOLIMAN, a Ali. Va au-devant d'Achmet & d'Almanzine. Envoye-moi feulement I'Amant. Je veux e>rgner a fa Maitrefle la confufion de pan* tre ici. A L I , s%en allant. J'enrage! SCENI X. SOLIMAN, ATTALIDE. SOLIMAN. AIR 158. (Plus inconflattt que VOnde & le Nuage.) De vos appas connoiffez la puifTance: yotre triomphe, Attalide, eft parfoit. Votre Pere envain m'offenfe, Envain je vois fon forfait, Et l'infolence Du jeune Achmet: L'amour, qui dans mon cceur SuMrement a pris naiffance, K y laiffe point de place a la fureur. ^ ET ALMANZINE. 48; ATTALIDE, ktonnke. Qu'entends-je4 SOLIMAN. Apprenez leur crime. Je vous ai demande*e a votre Pere: Il m'a produit une Efcave fous votre nom : J'ai reconnu fa tromperie : Je la lui ai pardonnCe ; & il a eu la hardieffe de me tromper une feconde fois, en m'en-voyant fon Fils fous vos habits. ATTALIDE. 0 Dieux! SOLIMAN. AIR 159. (Si ma Philis vient en vendange.) Vous voyez bien que ma juftice Devroit punir leur trahifon: Votre deguifement demande leur fupplice: Mais vos beaux yeux demandentleur pardon. ATTALIDE, confufe. Eft-ce a moi que mon Sultan,mon Maitre, adreffe ce difcours? SOLIMAN. AIR 160. (Vien, charmante Annette.) Oui, Beaute charmante, En vous tout m'enchanre: . De vous j'ai fait choix, Y 1 Pou* |