OCR Text |
Show A H LE TEMPL E LE CONQUERANT. Appren, m o n Cher, que tout nous appar* tient par le droit de Conquete. PIERROT. A I R , (A lafafon de Barbart.) Mais expliquez m o i , s'il vous plait, Votre droit de 'Conquete. Jin vain, pour favoir ce que c'eft, Je rumine en m a tete. LE CONQUERANT. Quand on a de bons Efcadrons, D e gros Bataillons, Et force Canons, O n a droit fur le bien d'autrui, P I E R R O T. Biribi, Ala fac,on de Barbari, M o n ami. Mais, Monfieur le Fendeur de nazeaux, vous y ferez attrapd a la fin. A I R . 19 (A tenvers.) Vous efquivez en vingt Combats L e trepas; U n e bale vient par hazard, Tout d'travers, Qui V DE M E M O I RE, 5r Qui vous jette m o n Gaiilard A l'envers. LE CONQUERANT. He bien ! Apres cela aufli je feral place' dans - ce; T e m p l e : Je vi.rai toujours dans PHif-toi're. PIERROT. A I R , ( O reguingue, 6 lonlanla /) Vous trouvez que c'eft un beau fort, D e vivre apres que Ton eft mort .* O reguingue', 6 lonlanla ! Quant a moi, toute m o n envie, C'eft de vivre pendant m a vie. LE CONQUERANT! Euh ! le Poltron ! Merites-tu d'etre aupres de la Gioire? PIERROT. Oh! je ipy fuis pas pour la chofe des Armes* )'y fuis pour les Sciences. Mais, tenez, void la Gioire. Je vais vous preTenter a elle. B .6 SCEj |