OCR Text |
Show 33o LES AMOURS Si doucement, Si mollement, Qu'il y revient a tout moment. COLETTE. Ah! mon Oncle, que vous explique* mal la maniere dont je recois les airs familiers dc Ldandre! AIR, (Comme un Cowccu que VamourpnjjiX Devez-vous, fur ces apparences,. Juger que je l'aime en effet? Ce font de petites licences, Que le Coufinage permet. LE TABELLION. Je veux bien croire que je m'abufe; maisil faut avouer que l'amour de ton Coufin fait bien fes orges avec ta bonne amitid. COLETTE. Allons. Le CommifTaire de la Revue nous fera voir tantdt qui de nous deux ell dans 1'erreur. (Ils s en vont.) SCE-DEGUISEZ. 331 *• »>L* fc*w *s\» SCENE VIL LEANDRE , ARLEQUIN. LEANDRE. Tappercois ma chere Colette. Suivons-la. Je veux pratiquer aupres d'elle l'artifiee que tu m e confeilles d'employer. ARLEQUIN. Non. Vous prendriez mal votre terns, puifque fon Oncle eft avec elle; mais des que vous la trouverez feule , je vous rdponds qu'en ufant de m a recette, vous l'obligerez a fe ddmafquer. Car enfm, fuivant voire rapport , vous £tes plus heureux que vous ne croyez l'£tre. A1R, ( J'entends dija le bruit des armes.) Avec l'objet qui fait vous plaire, Vous ne plaidez que pour un nom*. Son coeur, bizarrement fevere, Refufe a votre paflion Le tire de Penfionaire; Mais voustouchez la penfion.. LEANDRE. J« ne fai fi ta conjecture AH- |