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Show 4 H ACHMET Que vous foyez tous deux en cage. Vous m e paroiffez fort contens; Mais vous le feriez davantage, Si vous aviez la cle" des champs* ALMANZINE. J'efpere que nous ne ferons pas ici toute notre vie, & que nous trouverons pern-tore bient6t un expedient pour nous exhaper. PIERROT. Pourquoi-non? Tout eft poffible a une pai-re d'Amoureux. Veulent-ils prendre la poii« dre d'efcampette? A I R 139. (Les Proverbes.) Au-devant d'eux les Murs fe d£molifTent, O n voit les Eaux tarir ou fe glacer, Les plushauts Montstout-a-coups'aplaniffenr, A f m de les laiffer paffer. ACHMET. Cela eft fort bien. Mais je crains que ta ne fois venu ici nous porter malheur. PIERROT. D'ou vient? ACHMET. Te te connois d'une humeur qui me fait J tembler, ET ALMANZINE. 447- trembler. T u te verras fans ceffe avec de jo-lies filles; tu pourras oublier que tu es dans ]e Serrail. PIERROT. Nenni, nenni. ALMANZINE. N e t'y joue pas. PIERROT. pormez en repos. ACHMET. Sois bien circonfpedt avec ces Beautez. PIERROT. Que cela ne vous inquiete point. ALMANZINE. A I R 10. (Je paffe la nuit w le jcur.) Detour ne dell s tes regards,. Pren garde qu'elles ne t'enchantent. ACHMET. - Tu fais quici, de toutes parts, Des precipices fe prefentent. PIERROT. D'accord: mais j'ai trop de bon-fens Pour m e laiffer tomber dedans, Tomher dedans, Terrjfcer |