OCR Text |
Show ACHMET SOLIMAN. ZERBIN. Elle fe dit la Nourrice d'Attalide. Elle demande qu'on 1'enferme avec fa Maitrefle. AIR, (Tique, tique, taque, & lonlanla.) Elle fait grand carillon , bis. Et menace tout-de bon, Si l'on ne permet qu'elle entre, Tique, tique, taque, & lonlanla, D e fe donner dans le ventre, D'un couteau pointu qu'elle a. SOLIMAN. Almanzine, je veux vous donner encore cette preuve de la confideration que j'ai pour tout ce qui vous eft cher. Je veux bien qu'Attalide ait fa Nourrice aupresd'elle. (a Zerbm) Qu'on lahfe emrer cette Bonne-femme. (a Almanzine) Sans adieu; je vais voir en quel e*tat font les preparatits d'une fete dePecheun que j'ai ordonndc ce matin, & dont nous prendrons tous deux le plaifir. 440 Qui eft elle? \ ET ALMANZINE. 441 SCENE VII. ALMANZINE; ACHMET. ALMANZINE, appellant. Venez, Achmet, venez !... Vous avez en* rendu notre converfation. ACHMET. Toute entiere. ALMANZINE. Qu'endites-vous? A1 R , ( Mon Pere, je viens devant vous.} N'ai je pas bien fu manager L'interet de notre tendrefle ? ACHMET. Pour nous tirer de ce danger , II ne ne falioit pas moins d'adrefTe: Mais nous allons peut etre, helas! Nous voir dans un autre embaras. J'ignore ce que c'eft que cette femme, qui fe dit la Nourrice d'Attalide. II y a longiems que m a Sreur a perdu la fknne. ALMANZINE. Cela me caufe de nouvelles allarmes. T 5 ACH- » |