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Show 58o ACHMET AMULAKI. ' Eh! ou trouver, dans le moment, une fil. le qui'puifTe jnftifier le portrait que je lui ai fait de votre Sceur? ACHMET. C'eft ce qui ne doit point vous embaraffer, i N o u s avons a deux pas d'ici ce fameux Uf« beck Marchand a'Efclaves :Nous trouverons chez lui ce qu'il nous faut. PIERROT. Je crois qu'oui. AIR no. (Comer , fai unbon Mari.) C'eft la perle des Marchands. his. Des Seigneurs les plus friands II a la chalandife: Car le Drdle eut de tout terns D e belle marchandife. AMULAKI. He*-bien, va mi dire qu'il m'amene la plus aimable defes Efclaves PIERROT, s'enallant. J'y cours. SCE-ET A L M A N Z I N E . 581 SCENE II. AMULAKI, ACHMET. AMULAKI. Mais, mon Fils, je veux que nous ayons le bonheur de trouver une Efclave que nous pniffions faire patter pour votre Sceur; je ne fuis pas fans inquietude fur cette fuppofi-tion. ACHMET. Qui peut vous inquieter ? AMULAKI. Ne voyez vous pas bien qu'il faudra que noasfaffions connoitre a cette Efclave Parti-fice que nous employons. Peut-£tre que fon indifcretion. ... ACHMET. Oh! ne craignez point cela- Quand vous 1'aurez inftruite de vos intentions, vous ver-rez qu'elle fera fiatee de Phonneur de paller pour la Fille du Grand-Vizir. AIR, |