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Show 34* LES AMOURS Allons a fti Quinquette, allons! ( Il sen va en faijant des effts.)' ARLEQUIN. Voila un SuifTe bien condition' £ Lc digne Amant ! Bicchus peut a j u lie litre re-vendiquer fes foupirs. SCENE X. ARLEQUIN, Madlle RAFFINOT Mile. RAFFINOT. Oh ! pour cela, rien n'eft plus difgra-cicuK. ARLEQUIN. * Vous vous plaignez des Amours, apparent-ment. Mile, R A F F I N O T. /Oui. T eur procede eft outrement tiranpi-que Quoi ? Mademoifelle Rsrfmot, fille teinte de fagefTe , & proprietairc de fa liberie, fe verra livree a la difcretion de laudacede ces petits Etourdis! A R L E Q U I N , apart. Voici, ce me fcmble , une Pr^ctaft* DEGUISFZ. 343 cule. (Haut) Qui etcs-voos, Mademoifelle? Mile. RAFFINOT. A i R , ( J'ai fait fouvent rejonner ma Mujette.) }: fuis l'appui du ftile dnigmatique, Qui fait le beau des modernes Eciits. ARLEQUIN. Ah ! vous donnez dans le Neologique, Autrement dit 1'Argot des Beaux-Efprits. i Mile. R A F F I N O T. Quevoulez-vous dire, mon Ami, par votre Argot ? il faut que vous foyez partagd d'un efprit bien agrefte & bien infortund , pour vous permettre a Pironie, fur un fti!e qui met vos lumieres en echec, & qui paifc la borne de vos conceptions. ARLEQUIN. C'eft ce qui vous trompe, Mademoifelle Rnffuiot. J at ete deux w>s garcon dans un Caffe* , ou Ton ne crachoit que Phoebus. La, les Genie?) de la grande efpece ont fait fortir mon efprit de fa coquiiie ; & je puis dire qu'en les ecoutanr, j'ai percu les emolumens de no.i attention. P 4 Mile. |