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Show 3z<5 LES AMOURS LE TABELLION. Oui, mais je l'ai bravement e>ouf<5ea' • En depit d'elle & de l'amour. COLETTE* Le Receveur de la Dame de notre Village & eu bien mal au cceur de ce mariage-la. LE TABELLION., Oui parbleu. Il m'en a voulu pendant quel-ques jours ; mais heureufement, le terns Pa guCri. Il s'eft fait une raifon. Il m'accable d'amitiez , & ne fauroit patter un jour fans venir chez moi. COLETTE. C'eft unbon Enfant, il ne garde point ft rancune. LE TABELLION. Mais di-moi un peu, ma Niece. Puifque les Amours t'ont forcee de venir a leur Revue, il faut bien qu'ils ayent quelque hypothec que fur ta perfonne. COLETTE, Aucun. Je fuis trop prevenue contre CHXi DEGUISEZ. $27 r Je me rist je me ris, je me ris d'eux ,«% Am,I ou > \ Mariez, mariezr mariez-moi, J Souvent je vois des Amans> Qui fe parlent de tendreffe; Ik ont peu d'heureux momens, lis fe querellent fans ceffe.. Je m e ris, je m e ris, je m e ris d'eux* L'amour eft une foibleffe; Je m e ris, je m e ris, je m e ris d'euxs L'amitie" borne mes voeux. LE TABELLION* C'eft fort bien fait a toi. L'amiiid vaut mieux que l'amour. C'eft, fans doute, pour Lifette.que tu gardes ta bonne amitid. COLETTE. Oui, j'ai me fort Lifette; mais il me fem-ble que j'aime encore davantage m o n Coufiti Leairdre. LE TABELLION* branlant la tHex Hon hon! COLETTE; . Oh! ne croyez pas pour cela que j'ayc de l'amour pour lui. LE |