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Show V6 LES AMOURS S<3 E N E II. MIRTIS,UN AMOUR. MIRTIS, appellant. St ft! Venez ici, petit Garcon. Appre-nez- moi quelle ceremonie ralfemble a Cythere cent Peuples differens. L'AMOUR. Am, ( Tu croyois, en aimant Colette.) Eh ! qui done etes-vous, ma Chere? Vous, qui dans ce charmant fejour, D'une facon fi familiere, Ofez aborder un Amour ? MIRTIS, AiR (Baniffons d'ici I'humour noire.) Nymphe d'H^be, fa Cour aifee M'ofTre les momens les plus doux; Et je dois Stre apprivoifee Avec des oifeaux comme vous. L'AMOUR. Vous avez raifon. Puifque vous *tes de la fuite d'HA*, nous ne devons J ^ ^ J DEGUISEZ. 317 faroucher; & vous meritez la convention d'un Amour. Sachezdonc, gentille Nymphe, «me Venus a ordorme une Revue g^rale de tous les Amans. Vous voyez la-bas les Vaiffeaux fur lefquels nous les avons amenci ici. MIRTIS. A I R , (Du Cap de Bonne-Efpiranee.) Vous aurez de la cohue. L'AMOUR. C'eft de quoi je fuis charmed MIRTIS. Pour cette grande Revue, Quel Commiffaire eft nomine* ? L'AMOUR. Venus a choifi Mercure. M I R T I S. C'eft bien choifir, je vous jure: Le Patron des Confidens Doit fe connoitre en Amans. Mais comment peut-il examiner toutes les Troupes qui font fous les Etendarts de Cupidon? L'AMOUR. O h ! il eft foulage par des Aides de Camp, O 3 qu'il |