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Show a?}* LES COMEDIEKS gueres a me traiter de la forte: Je rendrai vo* recettes bien minces. M. DESBROUTILLES. Eh! Mademoifelle, vous n'en ferez rien. Mile. PIAULARD. G'eft une reTolutton que j'ai prife. M. DESBROUTILLES. AIR, ( Amis, fans regreter Paris.) Vous en patiriez comme nous, Gardez-vous de la fuivre. Mile. PIAULARD. Je n'attens pas, ainfi que vous*. Apres cela, pour vivre. M. DESBROUTILLES. Cela eft heureux pour vous. Mile. PIAULARD. Vous e^tes une bande d'Etourdis , qui . i . M. DESBROUTILLES. Doucement, Mademoifelle Piaulard!! Ne nous difoas point de fottifes: Nous ne fom« mes pas .ici dans la Salle de nos AOembiws. CORSAIRES. 217 Mile. PIAULARD. Vous me contrariez* fans ceffe, vous fur-tout, Monfieur Desbroutiiles. M. DESBROUTILLES. Moi! Mile. PIAULARD. Oui, c'eft vous qui vous oppofez le plus a mes fentimens, & qui gatez l'efprit de notre JeunefTe, en lui infpirant votre gout trivial pour la Danfe & pour la Mufique. M. DESBROUTILLES. Vous <!tes furieufement prdvenue contre les Pieces d'Agremens. Mile. PIAULARD. Ne me parlez point de vos vilains Agre*- mens. Quelque jour, )e veux preTenter un Placet, pour obtenir qu'il nous foit defendu de chanter & de danfer. M. DESBROUTILLES. Et vous demanderez apparemment, par le m^me Placet, un fauf-conduit pour la Com* pagnie. Mile. P I A U L A R D . A I R , (Branle de Mets.) Au mepris de notre gioire, Ce* |