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Show 254 LES COMEDIENS n'eft frdquentee que par des Pirates. M. DESBROUTILLES. Mademoifefle Piaulard , fi je vous avois rc\elc le motif de notre voyage, je vous con-nois, vous n'aiiriez jamais voulu Femrepren-dre. Mile. PIAULARD. H<$, d W vient? M. DESBROUTILLES. C'eft que vous penfez d'une certaine fa-con ..... Mile. P I A U L A R D. H o ! je penfe , je penfe que vous avez tort de m e l'avoir cache\ A I R , (On n'aime point dans nos Ftrlts.) C'eft manquer a ce qui m'eft dit Je prime dans la Compagnie ; Je devrois avoir entendu Le fecret de la Comidie. On veut done toujours m'outrager; Mais je faurai bien m'en venger. A m o n retour a Paris, je ne jouerai de fix mois. M. DESBROUTILLES. Voila de vos vemjeinces ordinaires. ° Mile, 1 CORSAIRES. ZJJ-Mile. PIAULARD. Je vous promets que je ferai fouvent en-rhumee. A I R , ( Quand le peril eft agreablt.) Que la Troupe a cela s'attende, Dbs que nous ferons arrivez. M. DESBROUTILLES* On fait fort bien que vous avez Des rhumes de eommande. Mile. PIAULARD. Je vous apprendrai a me mieux menager que vous ne faites. M. DESBROUTILLES. Ma chere, calmez votre courroux. Mile. PIAULARD. II faut avouer aufli que fai 6t£ bien folie, de me laiffer dquiper comme me voila,& d'etre venue jufqu'ici, fans favoir de quoi il 6- toit quell ion. M. DESBROUTILLES. Vous £tes bien impatiente. Mile. PIAULARD. Je vous reponds que vous ne gagnerez ate- |