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Show IJ6 LES PELER.INS La beaute. Pewt-on trop admirer d'une douleur fi forte La rarete ? Franchement, j'ai de voir un Amant de la forte La curiofite\ ARLEQUIN. C'eft en effet du fruit nouveau. i ALI. A 1 R , ( Pour paffer doucement la vie.) Pourquoi rappeller, Inhumaine, U n li funefte fouvenir? Venez-vous prolonger m a peine, O u cherchez-vous a la finir? AMINE. A I R 76. ( Si je vous pr'i de m aimer.) Je cherche a vous faire L e fort le plus doux: Mais, voulant vous plaire, (Soit dit entre nous,) Si je vous pri' de m'aimer, M e refuferez-vous ? A L I, la regardant tendrement. Ahi! • ARLEQUIN, k Amine. II foupire ! Courage , M a d a m e , il s'at- Cendrit! *^T AMIDE LA MECQUE. 177 AMINE. A 1R , (Marquis , $ous foupirez.) Aii, vous foupirez ! bis. La Belle pour qui c'eft dit que vous guerircz, A L I , fe troublant. Oui, Madame. A I R , (Ne m'entendez-vous pas ?) M o n trouble.... Vos appas.... Sur m o n coeur.... J e foupire.... £ AMINE. Eh ! que voulez-vous dire? ARLEQUIN, k Amine. A ce tendre embaras Ne l'entendez-vous pas ? AMINE. s A I R , (Les files de Nanterre.) Parlez, fans vous contraindre. ALI. M e pardonnerez-vous ? AMINE. H e , qu'avez-vous a craindre? ALI. Je crains votre courroux. H 5 AMI- |