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Show iz8 LES PELERINS comprends rien a ce que vous dites. LE CALENDER. Quoi? vous ne m'entendez pas ! ARLEQUIN. Non, parbleu. I,E CALENDER. N i moi non plus. C'eft une vieille Chan* fon compofee par Mahomet, dans le ftyle obfcur de 1'Alcoran. Nous la chantons, nous autres Calenders, quand nous allons demander la charitc\ (ll lui pre feme fa tirelire.) ARLEQUIN. L a charite* ! H o ho! ( A I R , (DU Cap de Bonne Efperance.) %\ c'eft pour la cariflade Que vous m e tendez la main, Vous n'avez, m o n Camarade, Q u a pailer votre chemin. LE CALENDER. II faut etre fecourable. ARLEQUIN. Je m e fens fort charitable; Mais, fans argent, je ne puis Voas DE LA MECQUE, n9 Veus montrer que je Ie fuis. LE CALENDER. Vous 6tes done bien bas perce! ARLEQUIN. Je n'ai feulement pas dequot faire chanter un Aveugle. Je fers un Maitre a qui 1'argent vienr de manquer; &, qui pis eft, je ne fai oii donner de la tete. LE CALENDER. L'horrible fituation ! Croyez-moi, planter la votre Maitre. A I R , ( Attendez-moi fous Vorme.) Votre fort deplorable Excite m a pitie. Vous paroifTez bon Diable; Lions-nous d'amitie\ Pour fortir de mifere, Des cet inftant, m o n cher, Devenez m o n Confrere, Faites-vous Calender. ARLEQUIN. Je ne fai pas trop bien ce que c'eft que des Calenders. LE CALENDER. C'eft une Socete' de Fhilofophes M u - F S fulr |