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Show 88 LES ENRAGEZ. LA FEMME, relevant fon Mari. Je vous pardonne le paffe , en faveur de votre repentir. a M. G alb anon. A i R , ( Voulez-vous Javoir qui des deux.) Monfieur, quelle gioire pour vous, D'avoir fa gucrir un Jaloux ! Allez, votre fortune eft sure ; Et mille femmes a Paris N'attendent qu'aprescette cure, Pour vous amener leurs Maris. M. GALBANON. A I R , (Quand le peril eft agreable.) Je crois que de votre Patrie 11 m e viendra quelques ecus: Mais, m a foi, j'en attends bien plus D'Efpagne & d'Italic M. HUBERT. Mais, Monfieur le D o & e u r , croyez-vous avoir entierement tire d'affaire cet homme-la? M. GALBANON. Je le crois. LA FEMME. Pour plus grande furete , M . Galbanon, ^ vous lui en faiiiez boire encore un coup ? r M. LES ENRAGEZ. 89 M. GALBANON. Cela n'eft pas ncce/faire. LE MUSICIEN. Oh ! ma Femme, ne craignez plus rien. AIR , (Atttndez a demain au foir.) Quand je vermis prefentement Dans vos bras un Amant, bis. Je m'imaginerois rever. LA FEMME. Je veux vous eprouver. bis. LE MUSICIEN. Allons fatisfaire ces Meflieurs, & nous en retournons. (Le Muficien ey fa Femme rentrent, dans I'Hotellerie. On entend une Trompette de Sa» voyard,) M. HUBERT. Que figniflece bruit-la? SCE- |