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Show 74 LES ENRAGEZ. Mad. HUBERT. C e Medecin-la a bien fait de quitter P Angle. terre, pour venir s'etablir a Dieppe. M. HUBERT. Serpedie ! Ce n'eft pas-la un Medecind'eau douce. ( A I R , DU Cap de Bonne-Efperance.) A les fecrets admirables O n accourt de tous cdtez: II fauve les miferables Que la Mer avoit ratez: II compofe des breuvages, Pour toutes fortes de rages; Enfin ce Doctcur gueht Rage de corps & d'efprit. Mad. HUBERT. II faut avouer, mon Mari , qu'on nous amene quelquefois de droles d'Enragez. M, HUBERT. Cela eft vrai. A I R , (Lampons.) L'un eft un grand Difputeur, bis. L'autre un obftine" Plaideur , bis. D u jeu l'un a la furie, L'autre eft un Buveur qui crie Lampons, lampons, Camarades lampons. ,. LES ENRAGEZ. 7f Mad. HUBERT. Mais vous neparlez pas, Monfieur Hubert de celui qui a une ii belle rage , la... de ce gros Garde-Moulin, qui a la rage des fern-mes. M. HUBERT. C'eft a dire, que celui-la VJUS divertit , M a d a m e Hubert. Mad. HUBERT. Oui, je le trouve rejouVifant. M. HUBERT. Quand jevous e'poufai, ma Femme, (vous le favez) je vaiois bien ce Gaillard-la. A I R 33. (Eh! ne vous eftimezpas tant! M a foi, j'etois un verd Galand. Mad. HUBERT. Eh 1 ne vous eftimez pas tant! M. HUBERT. Toujours alerte & fretillant: v Hon-hon! Morbleu! Quel jeu I Mad. HUBERT. Eh! ne vous zefte, zefte, zefte, ' Eh! ne vous eftimez pas tant! D x M |