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Show 6 L'ENCHANTEUR Jedire, comme fi je ne le favois pas : Et je rous parlerai c o m m e fi j'ignorois cequifepaf* fe. Ainfi le veut le ceremonial magique. OLIVETTE. Nous fommes des De>ut6s de POpera Comique, qui venons de fa part implorer votre affirrance. MIRLITON. I A I R , (Jardinier, ne vois-tH pas,) De fes Rivaux me'contens Eprouve-t-illahaine? MEZZETIN. Non; mais il eft fur les dents. OLIVETTE. Seigneur, depuis quelque terns, Iltraine, iltraine, ii traine. MIRLITON. Perfonne ne Pinquiete done? MEZZETIN. Perfonne. AIR r. (Qui veut fe met t re en menage.) Son bon Coufin le protege Toujours genereufement: Les MIRLITON. 7 Les Jaloux du Privilege Ne le troublent nullement, OLIVETTE. Helas I ft le pauvre (ire Cfrtte fbis finit fon fort, Pour le coup on pourra dire Qui! meurt de'fa belle mort. MIRLITON. Je ferois fkhd que ce malheur arrival; j*r perdrois un bon Ami. MEZZETIN. L'Opera y perdroit encore davantage. II ne faudroit plus que cela pour Pachever; il ne & porte d<5ja pas trop bien. MIRLITON. Vous n'y penfez pas. A i R , ( Attendee a demain au foir.) Tout Paris croit que YOpera De fante crevera, bis. En depit des derangemens De tous les * Ele'mens. bis. * On jouoit en ce terns-la le Ballet des Elcmens J O* de plus il pleuvoit continuellement, A 4 <JLI* |