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Show 45o U C R i T l o tJ Tragedie, fans doute eft n,„> , quand elle eft bien tou'cht S mais h o ° f C ^ ^ charmes , & Je tiens que l'une n"ft J a , ^ i 8 a fes le a faire que l'autre. " pas moiI*s diffici. Affeur^ment, Madame x, T E'j £ vousmettriez n n ^ 1 ^ ^ " , ^ die peut-eitre que vous ne vous abufcril ' C ° m e - enfin, Je trouve qu'il eft bien n u V ^ f ^ r P a S ' Car fur de grands fentimens , de bra^e en V ^ ° T d « ne, accufcr les Deftms, & dire HJc Vcrs la tort»- que d'entrer comme'il fi« d™*?*'?^ hommes, & de rendre ag^ablemen Vrt' i t *' lesdefautsde tout le monde Tn« h"trc gnez des Heros, vous faites r, qUC V'CUS Pei" font des portra ts aplaillr Z E f VOUS u voul«i ce d'uneima.ination qui fe donne lVC *1 T1 vent laiffele vray peiirattra£r le £ & & & blenPt & vous ^«R^fc connmftre les gen, dc voftre fiecle. E n u n l r blana*, de dire des chofes qui foient de bon fens & bien Rentes; Mais ce n'eft pas aflezdans lesaurres, ll y faut plaifanter; & c'eft une eftrange entrepnfe quecelledefairenreleshonneftesgens. C L I M E N I. Je crois eftre du nombre des honneftes gens, & ce-pendant je n'ay pas trouve' le mot pour rire dans tout ce que j'ay veu. L E M A R o^u r s. M a foy, ni moy non plus. D O R A N T E . Pour toy, Marquis, jene m'en eftonne pas; c'eft que tu n'y as point trouve de Turlupinades. L Y S I D A S. Ma foy, Monfieur, ce qu'on y rencontre nevaut gueres mieux, & toutes lesplaifanteries y fontaffcz froides , a m o n avis. D O R A N T E . La *S V A. .X il Cour n'a pas trouve cela. L*- DE L>ECOLE DES FEMMES. 4S1 L y s 1 D A s. Ah1 AVfonfieur , la Cour. * DORANTE. Achevez , Monfieur Lyfidas. Je vois bien que \ voulcz dire que la Cour ne fe connoift pas a ces ; £ & le 'efufe ordinaire de vous autres imeurslesAureurs, clans le mauvais fucc^sdevos E led'accufer l'injuftice du fiecle & le ° "Tlum-ere des Cpurtifans- Scackez, s'il vous K m f " Monfieur Lyfidas, que les Courtifan. one fi bons yeux que d'autres ; qu'on peut eftre h j- K.le avec un point deVcnife, & des plumes, aufli tiWavec une perruque courte, & un petit ra- , Li • nuc 'a erandc enreuve de toutes vos Comer s c''eft Te jugetnenc^de la Cour ; que c'eft fon S au>U faut eltudier pour trouver 1'art de reiiftir; 'ilr.V a point de lieu ou les decifions foient fi ju- Scs- '& fans mettre en lignedecompte tous les gens favansquiy font, que dufimolebon fens naturei & du commerce de tout le beau m o n d e , on s'y fait une maniered'efprit, qui, fanscomparaifon , jugeplus finement des chofes, que tout le fcavoir enronine des Pedans. U R A N I S, [I C* 7ray que polir peu qu'on y demeure, il vous 0affe-la cous les jours* affez de chofes devant les veux pour acquerir quelque habitude deles connoi-ftre, & fur tout pour ce qui eft de la bonne & mau-vaife plaifanterie. D O R A N T E . La Cour a queiques ridicules , j'en demeure d'accord, & je fuis, c o m m e on voit, le premier^ les fronder Mais, m a foy , il y en a un grand nombre parmiles beaux efprits deprofeflion ; & fi l'on ioue queiques Marquis, je trouve qu'il y a bien plus de-quoyjouer les Auteurs , & q u e ce feroit une chofe plaifante a mettre fur le Theatre , que leurs grimaces fcavantcs. & leurs rafinemens ridicules; leur vicieu-fecouftume d'afTaffiner les gens de leurs ouvrages ; leur friandife mges^ leurs menageroens de pen-fees ; leur crafic de reputation ; & leurs ligues OfTenfives & dtffenfjves; au(B bien que leurs guerres d'efprit , & leurs combats de profe & de vers, L x- |