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Show 45(5 IE C O Cu DVccepter fans facons Pepoux qu'on vou^ * J ^norc ; ditcs-vous, dc quelle knmeitr il(n ^ ^tdois auparavunt confidter, s'il yotis p!Jn * Intormc du grand bien qui lui tombe cn £ Dois-je prendre le foin J'en fcavoir d?J tta*e» Et cet epoux ayant vingt mille bonsDucar?ge? Tour etre aime de vous, doit-il manquer ?.' Allez , tel qu'il puiiTe etreavecqueceWf 3ppas! Je vous fuis caution , qu'il eft" ttea-honS me. "unnete hci ,T , , C E L I E. lleias! G 0 R G I B U S. Voyei lebel he as ! qu'elle nous donne ic ' lie! que fi la colere une fois me tranfnorte Je vous ferai chanter helas, de belle forte ' Voih , voila , le fruit dc ces etnpreffemeni Q u on vous voit nuit & jour a lire vos Romr.ns • be quohbets d'amour votre tete eit remn!,e Et vous parlcz de Dieu, bien moins que' d e cU Jettez-rnoy dansle feu tous ces mechansecri Qui gatent tous les jours tant dejeunesefprin' Lifez-moy comme il faut , au lieu de ces 4n« Les Quatrains de Pihrac, & les doctesTablcttes D u Confeiller Matthieu, ouvrage de valeur Et plein de beaux diftons a reciter par cceur' La Guide des Pecheurs eft encore un bon Livre- C'eft la qu'en peu dctempson apprend a bin tf, VlC 5 Et fi vous n'aviez lu que ces moralitez, Vous fcauriez un peu mieux fuivremes volontn, C E L I E. Quoi, vous pretende2 done, mon Pere, que j'* blie ; La conftante amitie', que je dois a Lelie ? J'auroistort, fi fans vous jedifpofoisdcmoi, Mais vous-meme a fes voeux engagers ma foi, G O R G I B U S. Lui fut-elle cngagee encore davantage, U n autre eft furvenu dont le bien Ten de^gage. i.elie cit fort bien fait; mais appren qu'il n'eftrira, Vilere.je"0 ,t,'c"'n, .{', (era Wari. »"*[%£ ne S t ««.» 4'I^US engage. Plus que I"" "f un fruit du manage. * W , t sbienfat devouloirraifonner M ' f T^abfolu i'a pouvoir d'ordomer > Ou de droir abioiu j aif jmpernnences, ^e/ Hre dc^t veViir vous vifiter ce foir, ; C,C bC u neu,manquez a le bien rcccvoir ; ^ T v o u s K f a ? r e fort bon vifage, psljenevcuxpascndiredavanrage. SCENE II. CELIE, SA SUIVANTE. LA SUIVANTE. n U o i , refufer, Madame, avec cette rigueur l i Ce que tant d'autres gens voudroient de tout leur occur? A des oflres d'hymen repondre par des rarmes^, It tarder tant a clire un oui fi plein de cnarmes. Helas! que ne veut-on auiTi me maricr ? Ce ne feroit pas moi qui fe feroit prior: Et loin qu'un pareil oui me donnfit de la peine , Croyez que i'en diroisbien vite ufiedouzaine-: LePreceptcurqui faitrepeter lalecon Av6tre jeiine frere, a fort bonne raifon, Lors que nous difcourant des chofes delaterre, 11 dit que la femelle eft ainfi que le herre, Qui eroir beau tant qu'a l'arbre il fe tient bien ferre", Emeprofite point sfil tn eft fepare\ II n'eft rien de plus vrai, ma tres- chere M a iftreffe , Ft jel'eprouveen moi chetive pecherrlTe. Lebon Dieu fade paix a m e n pauvre Martin ; Mais j'uvois, lui vivant, le teint d'un Cherubin* & 6 L'cm- |