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Show 39o L'ECOLE DES FEMMES H O K A C E I £*I Qu avez-vous r A R N O L P H E . Moy rrien; c'eft que :.„ H o R A c F. H^ejetouffe, Avez-vousiamais vu d'pvnfofr;^ , Malgrt les Coins maud.tt 1 Z t * 3 £ t d°"« - U n plus beau naturel peut-i"f, fait. P T' EcnVft-c, pas fans dolte un S f t S S L Oe g«er mechamment ce fend.^"^ ^^^^""••ance&laftupidite Vouludecccefpr.c Coffer laclarte* L amour a commence d'en dechirer le voile Et f, par la faveur de quelque bonne eto ,' Ce traitre, ce bourreau, ce faquin, ee ffi.„ Adieu. A ^ H o r P H E. HORACE. v-ommentfivite? A SXOIIHI, Venu tout maintenant une affL?epret! * ^ Mais ne^auriez-vous point* comme on la tient de Qui dans cette maifon pourroit avoir acces > J en ufe fans fcrupule , & ce n'eft pas merveille, Q u on fepuiffe entre amis fervir alapareille- Je n ay plus la-dedans que gens pour m'obferver It lervante & valet que je viens de trouver, N ont jamais , de quelque air que je m'y fois Pu prendre , r r Adouci leur rtideffe a m e vouloir entendre, J'avois pour de tels coups certaine vieille en main D'un genie a vrai dire au deffus de l'humain, Elle m'a dans l'abord fervi de bonne forte: Mais depuis quatre jours la pauvre femme eftmor. te, Ne m e pourriez-vous point ouvrir quelque moyen ? A R N O L P H E . Non vrayment, & fans moi vous en trouverez bien. Ho- C O M E D I E . 39' H O R A C E . uicu done Vous voyez ce que je vous confie. SCENE V. A R N O L P H E. ;i faut devant lui que je m e mortific! r0n«»e l] -!^ Cacher mon deplaifir cuifant! M C ^ "nnocente , un efprit fi prefent! Qi!01 VP°Ur d'etre"telle a mes yeux, la traitrefie , 0uleD nili mort par cefunelteecrit, ^ . " J S ^TK^re.empaumefonefpnt, !eV0,ffuoPrnionils»eftancrechex£c, Oil'? Tdefefpoir, & m a peine mortelie , * ? ' r AoubSenSt dans le vol de fon cceur , tefoulTredoub lemen rhonneur. *Vl°?dJ£uVC fette pla'ce ufurp^e , P F 1 .Zvoir ma prudence trompee. fa8etu?pnnirL amour libertin e'?} nlllaifler faire a fon mauvais deitin , Ien3>7,niunsed'elleparelle-meme: ^CJ1 eft en I cheux deperdre ce qu'on a.me. S u& (V ni parens, ni fupport, nirxhcffe, ?r hit «ies fofni, mes bontcz , m a tendrcfle , f V ne me pouvoir palTer de cet amour fes tu poPint de honte ? ah je creve , /enrage, F ie foufletcrois mille fois m o n vifage. ieiiKcntrer un peu ; mais feulement pour voir Lleeit fa contenancc apres un trait fi noir. % (aires que mon front foit exempt de difgrace, Oubien s'il eft ecrit, qu'il faille que j'v parte, Dmnez-moi tout au moins pour de tels accidens, bconltance qu'on voit a de certaincs gens. Tin du troifeme A fie. R 4 ACTE |