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Show a 3© LE coeu S C E N E V. LA FEMME DE SGANARELLE fcuU IL s'eft fubitement dloigne* de ces lieux Et fa fuite a tromp£ mon defir curieux' Mais dc fa trabifon je nc fuis plus en doute Et le peu que j'ai veu me la de'couvre toute Je ne m^tonne plus de l'etrange froideur ' Dont je le voi tepondre a ma pudique ardeur 11 referve , l'ingrat, fes carelTes a d'autres Ft nourrit leurs plaifirs par le jeune des nires Voila de nos M a n s le procede commun C e qui leur eft permis leur devient importun • Dans les commencemens ce font toutes merrel! lis temoignent pour nous desardeurs nommr n Mais les trakres bien-tot fe lafTent de nos feux Et portent autre part ce qu'ils doivent chez tL A b ! que j'ai de depit que la loi n'autorife A changer de mari c o m m e on fait de chemife Cela feroit c o m m o d e , & j'en fcai telle ici Qui c o m m e m o i , m a foi, le voudroit bien aufli En ramaffant le portrait gMe Cdii^i laiffe tomkr. Mais quel eft ce bijou que le fort m e prefente} LV'-nail en eft fort beau, la graveure charmame Ouvrons. SCENE VI. SGANARELLE, ET SA iEMME, SGAWARELLE, V ) N la croyoit morte & ce nMtoit ria 11 n'en faut plus qu'autant, elie fe porre bien. Mais j'apercoi m a bemme. S A i' E M M E. 0 Ciel! c'eft mignature, Er voilaxL'tmbel h o m m e une vivepemturc. 5ci- IMAOINAI RE. e f l A N A R E L L E *P*rt> fr regardant fur VepsuU* fafemme, r we-t-elle avec attention t ifidere t ei c vnusdit n cn 231 ^""^"Zn honneu" « vousdie rien de bon; « P ? " vila™ foupcorj. i e fens , » . . emeuc. continue •.ndeplusbeaunes'on-ritJtns veue, Quoi! pefte,ie bailer. Ahirentiens. g ^ 3 A Avoiionsqu'>o„n~ dAnoiirt f iet re nvie, .d'unhommeainf.fa^onfepeutvoirfervie, ^ , 1 econtoit avec attention, ltql V nrferoiterand a latentation , L cPe n C n" J m m a n d'une aufli bonne mine, A h-q U 5 moine!e,demonruftre. A U 1 I C ^ T A T A ^ L L E, / ^ ^ ^ ^ le portrait. • . 1 Ah! marine, ~. v furprenonsen faute contre nous, TlSanrKneur de votre cher Epoux; En diflafnanr * 6matr0pdigne femme, S::r5"ourticoV.«v-[p-bienMa. dame. ._, A, Ft depar Belzebut qui vous puilTe emporte , n ffi rare parti pourriez-vous fouhairer t ^ n rouve'r en L i quelque chofe a redire ? Cette ta.He, ce port, que tout le monde admire , Cevfe fi propre a donner del amoir, Pnrquimiilebeautez foupirent. nuit & jour ; Bref, en tout & par tout m a perfonne charmante N'eit done pas un morceau, dont vous ioyez coc-tente Etpour ralTafiervotre appetit gourmand 11 faut joindre au mari le ragout d'un galant. S A E E M M E. J'entens a demi mot ou va la raittexic i Xu crois parce moyen,.^ |