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Show L A G L O I R E D U D O S M E , 8cc. Et pour ta propre gloire il ne faut point attend^ Qu'clles viennent t'offiir, ce que ton choix doit prendre. Les guilds H o m m e s , Colbert, font mauvais cour. tifans; Ten fnits a s'acquiter des devoirs complaifans: A leurs reflexions tout entiers ils fe donnent, Et ce n'cft que par la , qu'ils fe perfettionnent. L'eftude 8c la vifite ont leurs talons a parr , Qui fe donne a la Cour , fe derobe a Ion Art. U n efprit partage rarcment s'y confommc; Et les emplois de fen demandent tout un Homme lis ne fcauroient quitter les foins de leur meftier lour aller chaque jour fatigucr ton Pettier j Ni par tout pres dc toy , par d'afiidus hommages Mendierdes profneursles e'clatans futTrages. Cet amour de travail , qui toujours regnc eneux Rend a tous autres foins leur efprit pareiTeux; Et tu dois confentir a cette negligence , Qui de leurs beaux talens te nourrit l'excellence. Souftre que dans leur Art s'avancant chaque jour Tar leurs Ouvrages fculs ils tc fafient leur cour. Leur merite a tes yeux y peut aflez paroiftre, Cbnfult'es en ton gouft ; il s'y connoift en rmiftw Et te dim toujours pour Phonueur dcton choix, Slit qui tu dois verier Peclat des grands eirrplois, C'eft ainfi que des Arts la renaiiiante gloire D e tes illuftres foins ornera la memoire , Et que ton n o m porte dans cent travaux pompem Taflcra tiiomphant a nos derniers Neveux. I N, |