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Show 34* L'ECOLE DES MART* l-«rs qu'ils viennent d'un ton de maUVais ( nard, ldUVais gogue. Vous raillerfottement fur l'amour d'un vieill, A E moy d u n tel vieillard je pr.feplus" ' u di Que tous les beaux tranfports d'une ie ne l ' » Mais n'appercois-je pas..., J "eCervell<: S G A N A R E L L E . Ah! je la vois mrcW *? *ll'affaire cft ainfi: j«= i* vois paroltre , 6c labuivante aufli , r A R I S T E. i-eonor , ians courroux i'avrn;-..,! i. , Vous fcavez fi jamais ^ » & £ £ £ „ &' It fi phis decent fois jeVay pas ^ Z T ^ Delaiffera vos vceux leurpfeineliW: L-ependant votre cceur meprifant mon fufW De foi comme d'amour a mon infceu , f i . ' ]e ne me repens pas de mon doux traittement' Mais votre procede me touche allurement, ' Et c eft une action que n'a pas merited Cette tendre amitie que je vous ay portee. L E O N O R . Je ne lcay pas fur quoy vous tenez ce difcours • Mais croyez que je fuis de meme que toujours •' Que rien ne peut pour vous alterer mon eitime Que toute autre amitie: mc paroftroit un crime • Et que h vous voulez fatisfaire mes vceux U n faint noeud, des demain, nous umra tous deux. A R I S T E. Deffusquel fondement venez-vous done, mon frere. ... S G A N A R E L P E . Quoy , vous ne fortez pas du logis de Valere, Vous n'avez point come" vos amours aujourd'huy, Et vous ne brulez pas depuis un an pour luy i L E O N O R . Qui vous a fait dc moy de fi belles peintures, Et prend foin de forger de telles impoftures ? SC& C O M E D I E . 34? SCENE IX. .TAFLLE. VALERE, LE CONfMTSSAIRE, lS^NOTATRE, ERGASTE, LISETTE, 1 LEONOR, S G A N A R E L L E , ARISTE. ISABELLE.^ IA fceur, jevousilemandeungenereuxpardon; ]M Side mes libertez j'ay tache' v6trenom ; rclfantembarrasd'une furprifeextreme, U, ant6t mfpire" ce honteux ftrarageme : . eXemplc condamne un tel emportement, |e fort nous traitta tous deux di verfement. Votre e t cufe, u! vous je ne veux point, Monfieur, vous faire ex- T .mis fcrs beaucoup plus que je ne vous abufe; R course joint ne nous fit pas tous deux, mifu-sreconnue indignede vos vceux, jSbien mieux *xM me va;r 2UX mamS UH aU" tre, , , nuenepasmeriter un cceur comme le votre. <Cn P VALERE. tomoy je mets ma gloire & mon bien fouverain Vianouvoir, Monfieur , tenir-d* votre main. A v A R i s T-E. ; Confrere,doucement, il fautboire !S chofe, p'une telle aclion YDS procedcz font caule, &;c vois votre fc*|majheureux>ce point, Que vous fcachant dupe' Ton ne vous plaindra point, ^ L i s E T T E. Parma foy je luy fcais bojn frd de cette affa ire, Eiceprixdcfes foins eft un trait exemplaire. L E O N O R . jenefcayfi ce trait fe doit faire eftimer, Mais je fcay bien qu'au moinsjeneiepuis blamer. E R G A S T E. Aufort d'etre cocu fon afcendant l'expofe, EtnePetre qu'en hcrbe eft pour lui douce chofe. S G A N A R E L L E. Non,jenepuisfortirdemone'tonncment, Cette deloyaute confoHd mon jugement, P A P 6 Ee |