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Show 268 LES EASCIIEUX, LA. M O N T A G N E. Donnez-vous un peu de patience. E K A s T E. llmetue. L A M O N T A G N E. En quel lieu vous £tes-vous fourref E R A S T E, T'es-tu de ce chnpcau pour toujours empire" ? L A M O N T A G N E. C'eft fait. E R A S T E. Donne-moidonc. L A M O N T A G N E laifjant tombtr le thapttm ' Hai! ' * E R A S T E. Lc voila per tare ] e fuis fort avance , que la fievre te ferre. L A M O N T A G N E. Vermettez qu'en deux coups j'ote ... E R A S T E. It re me r Audiantre tout valet qui vous eft furies bras, r Qui fatigue fon Maitre , & ne fait que deplaire A force de vouloir trancher du necefjpnre, SCENE II. ORPH1SE , ALCIDOR , ERASTE, LA MONT AGNE. E R A S T E. V * Ais voi - je pas Orphifc f oui, c'eft elle c; •*• vient. O u Ya • t- elle fi vite, & quel homme la tient! Ilia faint comme eliepajje, & cUctn pjjfant dttonrm U tttt Quoi , m e voir en ces lieux devant elle paroitre, kt uafler en feignant de ne me pas conaoitie.' Que croite ? qu'en dis-tu I parle dune, fitu veux. L A M O N T A G NE Monfieur, je ne dis rien de peut d'etre facheux. E R A S T E. I z e'ett l'ecre en effet que dc nc D C rien dire r o M t n,i ft ^ •,-«<H'un f» crue marry re. Monfieur, je veux mc ma, ..fee point traneherduneccllaue. • „P' f.-t'en fuivrc leurs pas j r^'^Xfcndront, & r.e !<* 4-»"c W h l!!CC ", i M oW *M»«* >-™r'*"t- I l 6 o [ f U U - u e l o i n ' R < s i E > Ouy. , f„„,v-nm-fuxdc leur donner a vis, H°"' «Vrdre expres ils font de cov fore* Que le Ciel tc con fonae, l l M O e , , mon fcntia.cn.. le FiuS fcicheux da monde. la Montagne J en r*. < Ah! que je fens de trouble , & qu'il m cut ete wnfoisv trouver toutes chofes propices; Et nes yeux pour mon coeur y trouvent des [upli - ces; I SCENE III. L I S A N D R E , E R A S T E. L I S A N D R E. COus ces arbres, de loin, mes yeux t'ont reconnu ^Cher Marquis, & d'abord je fuis a toi vena. Coir me a de mes amis il faut que jetechante Certain air, que j'ai fait, de petite courante, M Qui |