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Show *n LES FASCHEUX, S C E N E V. ORrHlSE.ER A STE TA M O N T A G N h. A O R P H I S E. rs Lors que vou, m e voyc* , pouff«.v o u s des hiK[ - R A S T E. Helas, pouvez-vou. bien m e demandet, cruelle C e qui fait de m o n coeur la cr.iteJTe morteli ,' iemeue! Mil Faffer.,.. O R P H i s E riant. C'eft dc cela, que votre ame cfte E R A S T E Infultez > inhumaine , encor a mon malheur Allez, ilI vous fied mal de raillermadouleur- Et d' abufer , ingrate , a maltraiter ma flame,' D u foible , que pour vous, vous fcavez, cVa ame. M O R p H I S E. Certes il en faut rire, & confelTer ici, Q u e vous ekes bien fou, de vous troubler ainfi. L ' h o m m e , dont vous parlez, loin qu'il pukenu plaire, Eft u n h o m m e r achcux dont j'ai feu m : defaire; U n de ces importuns, & fots officieux, Q u i ne fcauroient foulTrir qu'on foit fcule en des lieux j E t viennent 2ufTi-t6t, avec un doux lan^oe, Vous donner une main , contre qui l'on enrage. J'ai feint de m'en aller , pour cacher mon deifcin; E t , jufqu'a m o n carofTe , il m'apretelamain. Je m'en fuis pro mptement defaite de la forte, Et j'ai pour vous trouver, rcntrc" par l'autre porte. O M E D I E R A S T E . E. hfcoms, Orvhife , ajoiiterai-je foi i EcvL,tre O R P H I S E. T .mart fort bon , de tenir ces paroics, leV0? S S o a vosplaintesfrivoJes, .. . Curort. K(*anr<^. «,',« fachez pas, trop fevere beaute. *h' "C S r e en avewle; imi fous votre empire, leVeUXC Jvou" « ez la bonte de m e dire. H f fi vous voulez, un malheureux Amant; Ir0B,?„ou vousrefpect, jufquesau monument. I'T • tez mon amour, refufez-moi Ie votre, Ma!tf? tZ veux le tnomphe d'un autre , Ex'P°feZ?nX a tout de vosdivins anpa», , f^-sennn.enem'enpiamdraipa, ]en 0 R P H I S £• ^ddetebfcntimensregnerontdansvtoeame, nfcjaraiuemap«t.... SCENE VI. ALCANDM.ORraS^RASTE. A i C A N n R E . MArquisunmot. Madame, netraceoardonnez, fijefuisindifcret, En.(ant,'devant vous, lui parler'enfecret. Arecpeine. Marquis, jetefaisla pnere; M-SUD homme vient lade m e rompre cn viiiere , Et jelbuhaite fort, pour ne rien reculer,^ (vi'iil'heure.demapart^ul'aillcsappc.ier, fufcais, qu'enpareilcas,celeroitavec joye, Qiiejetelerendroisenlarr.^me monnoye. £ * A s T E apres aycir nnpeu detUtUTt {ans parler. ]ene veux point ici faire Ie Capitan , Maison m'a veu foldat, avant que Courtifan. J'ai fervi qu«8CM ans, & je crois etre en paile, Dc pouvoir d'un cei p^s m e tircr avec grace, M J El |